Ou suis je?

Perdu du coté de Yokohama, quelle route prendre pour rejoindre tes forets luxuriantes et prendre de la hauteur en gravissant en douceur tes flancs sulfureux.

Incendie et comédie au paradis!

Une fois encore le ciel s'enbrase, une brise glaçée s'empare des lieux.
Dans un dernier clin d'oeil au fuji, l'astre solaire poursuit sa course folle en carréssant de ses derniers rayons ses pentes fumantes ...

1946...

Retour sur un passé récent, le fuji impassible semble hier comme aujourd'hui se gausser de la folie des hommes.

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Cent vues du fuji, oui sans aucun doute, c'est déja un bon début pour peupler mon imaginaire d'un rayon lumineux exalté qui me réchauffera le coeur!

Evaporation subtile d'une chimère...

"Prendre de la hauteur et gagner en profondeur": Houaip, voeux pieux, il m'est plus facile de vous proposer cette image prise de la station internationale qui flotte là haut, quequelpart au dessus de nos têtes. Cette photo est la concrétisation d'une idée sympa de la NASA qui propose à des collégiens de suggérer aux astronautes les clichés qu'ils désireraient avoir d'une région du monde.

Polissage des formes...

Fuji, comment vais je te retrouver demain, pudique et voilé ou étincellant de mille feux?

Un américain au Japon.

Un brin de nostalgie ce matin m'invite à vous faire partager cette vue prise du col Misawa par John W. Bennett dans les années 1950.
Comme il nous précise que c'est la dernière photo qu'il a prise avant de quitter le Japon, j'imagine quelle revêt pour lui une saveur particulière.
Son site sur le Japon d'après guerre est remarquable, alors je vous pardonne une petite infidélité au Fuji pour un voyage de soixante ans en arrière...

Le printemps en été....

Aujourdhui le fuji était radieux de bonheur. Dois je l'avouer, il m'a envoyé des fleurs...
Profitons de cet instant fugace d'harmonie ou le temps semble s'être figé à jamais...

Sous les étoiles...

Je regarde fixement le Fuji durant une pincée fugitive d'éternité, mes pensées s'envolent vers d'autres cieux.Soudain, la violence d'un éclair matérialiste me sort brutalement de cette torpeur inattendue.
Sans m'en apercevoir, l'obscurité s'est faufilée au dessus du Fuji.
Il se met à tournoyer furieusement autour d'une kyrielle d'étoiles, je suis pris d'un vertige abyssal.

J'ouvre la porte...

Sur, je l'ai ancré au plus profond de mon inconscient.

Sa silhouette obsédante vagabonde dans mes veines.

Je sens toujours, tous les jours, à mes cotés sa présence obsédante.

C'est une des énigmes les plus mystérieuses de ma vie.

Je ne sais ce qui me pousse aujourd'hui d'entreprendre le défi fou d'élucidé l'insondable secret.

Je le pressens, c'est un voyage sans retour...